Le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) assiste le Premier ministre dans l’exercice de ses responsabilités en matière de défense et de sécurité nationale. Il assure notamment le secrétariat des conseils de défense et de sécurité nationale que préside le Président de la République.

Le cabinet du secrétaire général compte trois conseillers juridiques, dont un magistrat judiciaire, chargés des missions suivantes :

- produire des analyses juridiques ;

- coordonner l’activité des juristes des directions (un conseiller juridique auprès de chaque directeur), de l’ANSSI (un bureau des affaires juridiques et un bureau de la règlementation) et de VIGINUM ;

- animer ou participer à des travaux interministériels portant sur des questions de droit interne, européen ou international ;

- élaborer ou contribuer à l’élaboration de textes législatifs et réglementaires entrant dans le champ de compétences du SGDSN ;

- rédiger les mémoires en défense devant les juridictions, essentiellement administratives, dans les instances dans lesquelles le SGDSN représente le Premier ministre.

Le/la futur(e) vacataire sera chargé(e) de réaliser des recherches juridiques à la demande des conseillers juridiques du cabinet du SGDSN, de rédiger des analyses et de prodiguer des conseils juridiques visant à sécuriser la prise de décision du secrétaire général. Il/elle contribuera à l'expertise de projets de textes (lois, décrets, arrêtés, décisions individuelles, etc.).

Il/elle pourra, également, être sollicité(e) dans le cadre de l’élaboration de mémoires en défense dans le cadre des instances auxquelles le SGDSN est partie.

Evoluant au contact de juristes confirmés, le/la futur(e) vacataire bénéficiera ainsi d’une expérience professionnelle au sein d’une administration reconnue, expérience pouvant être aisément valorisée dans le cadre de fonctions ultérieures.

Le/la vacataire retenu(e) fera l’objet d’une procédure d’habilitation conformément aux articles R. 2311-1 et suivants du code de la défense et aux dispositions de l’instruction générale interministérielle n° 1300.

Une solide formation juridique en droit public général et en contentieux administratif, ainsi que de bonnes qualités rédactionnelles, sont attendues de la part du/de la vacataire, titulaire d’un doctorat ou, a minima, d’un master 2.

Une ou plusieurs expériences en juridiction, en administration et/ou en cabinet d’avocat seraient fortement appréciées.

De bonnes connaissances en droit européen et en droit international seront un atout.

Le/la vacataire bénéficiera d'une gratification au taux légal, d’une participation à ses frais de transport domicile-travail, et pourra prendre ses repas au restaurant administratif implanté sur le site.

Administration handi-accueillante.