Placée sous l'autorité du Premier Ministre, la MILDECA anime et coordonne l'action des départements ministériels compétents en matière de lutte contre les drogues et les conduites addictives.

Elle élabore et contribue à la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale dans les domaines de la prévention, de la prise en charge sanitaire et sociale, de la réduction des risques et des dommages, de l'application de la loi, de la lutte contre le trafic, de la communication, de la recherche et de la coopération internationale.

https://www.drogues.gouv.fr/

La MILDECA compte une vingtaine de personnes détachées ou mises à disposition par les différents départements ministériels. Un opérateur est rattaché à la MILDECA: l'OFDT (observatoire français des drogues et des tendances addictives).

Au niveau local, son action est relayée par les chefs de projets régionaux et départementaux « drogues et conduites addictives » désignés au sein du corps préfectoral pour mettre en œuvre la politique interministérielle dans les territoires, en lien notamment avec les collectivités, les agences régionales de santé, les rectorats et les procureurs.

1 - Au-delà de la prévention des consommations à risque de produits psychoactifs, la MILDECA investit de façon croissante le domaine des addictions comportementales, en particulier les usages problématiques d’écrans. Le(la) chargé(e) de mission aura pour champ de compétences l’usage des écrans, les pratiques numériques (réseaux sociaux, jeux vidéo, plateformes de visionnage (streaming…) ou de téléchargement et celles émergentes (jonum…), notamment des jeunes, dans l’objectif d’identifier celles qui peuvent constituer des usages problématiques et d’apporter les réponses publiques pour limiter ces risques.

A cette fin, le(la) Chargé(e) de Mission, sous l’autorité du Président de la MILDECA et en lien avec les autres chargés de mission :

. Contribuera à mener à bien les objectifs et les mesures de la stratégie interministérielle de mobilisation contre les conduites addictives 2023-2027 pour les champs qui le(la) concerne ;

. Proposera les mesures et actions susceptibles de protéger les plus jeunes des usages problématiques d’écrans, en s’appuyant sur le rapport remis au Président de la République « Enfants et écrans : à la recherche du temps perdu », et en lien avec les ministères concernés ;

. Renforcera ou nouera des partenariats avec les partenaires publics (administrations, ARCOM, CNIL…) ainsi que les instances professionnelles et les partenaires privés ;

. En lien avec le service en charge de la communication, il (elle) contribuera à la mise en œuvre d’actions, visant à s’appuyer sur les pratiques numériques de la population, pour véhiculer des messages de prévention de l’ensemble des conduites addictives ou sur un produit spécifique;

. Apportera son expertise pour les actions visant à réduire la disponibilité des drogues licites ou illicites sur le web.

2- Les grands évènements sportifs qui se sont déroulés en France en 2023 et 2024 (Coupe du monde de rugby, JOP Paris 2024) ont été l’occasion d’aborder les liens entre sport et addictions. La MILDECA entend renforcer son action en ce domaine. Le(la) Chargé(e) de Mission, en lien avec les chargées de mission santé, devra ainsi renforcer l’expertise et l’action de la Mission afin de débanaliser la consommation de substances psychoactives en milieu sportif, de s’appuyer sur le sport en tant que facteur de protection des conduites addictives et de préserver le public des évènements sportifs des consommations excessives.

3- A l’instar des autres chargés de mission de la MILDECA, le(la) Chargé(e) de Mission sera désigné(e) l’interlocuteur référent MILDECA des préfectures, rectorats, procureurs, ARS et collectivités de deux ou trois régions françaises. Il(elle) effectuera ponctuellement des déplacements dans ce cadre.

Déplacements à prévoir.

Le(la) candidat(e) aura une forte aptitude au travail en équipe, ainsi qu’à l’animation d’une réflexion collective.

Il(elle) sera dynamique, créatif et imaginatif.

Il(elle) aura également une bonne connaissance de l’organisation et du fonctionnement administratifs.

Doté(e) d’une bonne connaissance des pratiques numériques, en particulier des jeunes, il(elle) fera preuve de curiosité et d’ouverture pour mettre ses compétences au service de la politique publique de lutte contre les conduites addictives. La connaissance fine de l’organisation administrative nationale et locale n’est pas un prérequis mais constitue un atout.

Il(elle) aura une excellente capacité d’analyse, de rédaction et d’expression orale, ainsi que la maîtrise de l’anglais.